©2024.TézoCoaching. Tous droits réservés.
21/07/2024
Et si je vous disais que la colère est une émotion saine, salutaire et créatrice qui vous alerte dans la prise en compte de vos besoins. Qu'en pensez-vous ?
Dans cet article je vous invite à mettre de côté l'espace d'un instant les préjugés que vous avez à l'égard de cette émotion afin d'explorer et d’ouvrir de nouvelles pistes.
LA COLERE, UNE EMOTION QUI A MAUVAISE PRESSE
Selon le dictionnaire Larousse, le terme colère est défini comme un « état affectif violent et passager, résultant du sentiment d'une agression, d'un désagrément, traduisant un vif mécontentement et accompagné de réactions brutales ».
Cette définition peut flatteuse, illustre bien le paradoxe dans lequel certaines personnes soucieuses de faire de leur mieux, peuvent se retrouver lors d'évènement.
Dans le cadre du coaching en développement personnel, j'accompagne une cliente qui me dit ne pas vouloir se mettre en colère. De sa place, la colère est une émotion synonyme de conflit et de violence. Le cas de ma cliente n'est pas à une situation à part et illustre bien le cloisonnement que nous faisons au sujet de nos émotions. Trouver l'entre deux entre le fait de ne pas devenir esclave de sa colère et l'exprimer sainement, est devenue un véritable apprentissage.
Nous vivons dans une société ou la colère peut être vu comme une émotion susceptible de bouleverser l'équilibre du système dans lequel évolue l'individu. C'est d'ailleurs sous couvert d'un certains nombre de prérogatives en lien avec notre éducation que nous avons construit notre rapport à la colère.
N'avez vous jamais entendu ou même dit que la colère est « mauvaise conseillère », qu'elle nous rend « aveugle » , voir même « méchant». Ces mots partent d'une bonne intention et il est évident qu'ils nous ont permis de sauver bon nombre de nos repas de famille, ou de situations susceptibles d'être animées.
En réalité la colère n'est ni bonne ni mauvaise, elle est là pour nous délivrer un message.
ET SI ON ARRETAIT DE VOULOIR FUIR CETTE EMOTION, COMME SI C'ETAIT LA PESTE...
« L'abbé pierre dans une interview sur TRL, en réponse à un journaliste lui disant qu'il semblait être en colère a propos du manque d'efforts consacrés au sans abris, dit :
la colère, mais c'est une vertu ! J'espère bien que vous vous mettrez en colère si, devant vous, l'on bat vos enfants. »
La colère lorsqu'elle est ressentie est un signal d'alarme, qui vient nous éclairer sur le non respect de nos besoins. Cette émotion est là pour nous transmettre un message, qui tant qu'il ne sera pas entendu, reviendra de plus en plus fort.
La colère ne nous rend pas aveugle, mais bien au contraire, elle nous invite à être plus présent à nous même, si tenté que nous prenions le temps de la considérer. D'ailleurs, l'une des clés réside peut être dans cette considération que nous pourrions avoir pour elle. (voir article Accueillir ses émotions en 4 étapes).
Cette émotion nous permet d'y voir plus clair dans la « reconstruction de nos frontières personnelles » avec le reste du monde. En étant plus à l'écoute de notre colère nous sommes d'une certaine manière en protection ainsi qu' en phase avec nos valeurs.
Ce désir de prendre en compte notre colère, nous permettra par état de fait, d'atteindre et d'exceller dans la réalisation de nos objectifs.
Une prise de conscience de sa colère dans certaines situation peut nous permettra d'adopter la bonne attitude pour gérer un conflit. Il n'y a pas de recette magique, mais un accompagnement et des outils adapter, peuvent contribuer à nous libérer de certains de nos comportements.
Joëlle ADOU
coach personnel & professionnel
Sources :
Source : le bon usage de la colère https://www.cairn.info/revue-actualites-en-analyse-transactionnelle-2009-4-page-1.htm#
Youtube : Et tout le monde s'en fou : La colère
©2024.TézoCoaching. Tous droits réservés.
Design by Agence Saibā
21/07/2024
Et si je vous disais que la colère est une émotion saine, salutaire et créatrice qui vous alerte dans la prise en compte de vos besoins. Qu'en pensez-vous ?
Dans cet article je vous invite à mettre de côté l'espace d'un instant les préjugés que vous avez à l'égard de cette émotion afin d'explorer et d’ouvrir de nouvelles pistes.
LA COLERE, UNE EMOTION QUI A MAUVAISE PRESSE
Selon le dictionnaire Larousse, le terme colère est défini comme un « état affectif violent et passager, résultant du sentiment d'une agression, d'un désagrément, traduisant un vif mécontentement et accompagné de réactions brutales ».
Cette définition peut flatteuse, illustre bien le paradoxe dans lequel certaines personnes soucieuses de faire de leur mieux, peuvent se retrouver lors d'évènement.
Dans le cadre du coaching en développement personnel, j'accompagne une cliente qui me dit ne pas vouloir se mettre en colère. De sa place, la colère est une émotion synonyme de conflit et de violence. Le cas de ma cliente n'est pas à une situation à part et illustre bien le cloisonnement que nous faisons au sujet de nos émotions. Trouver l'entre deux entre le fait de ne pas devenir esclave de sa colère et l'exprimer sainement, est devenue un véritable apprentissage.
Nous vivons dans une société ou la colère peut être vu comme une émotion susceptible de bouleverser l'équilibre du système dans lequel évolue l'individu. C'est d'ailleurs sous couvert d'un certains nombre de prérogatives en lien avec notre éducation que nous avons construit notre rapport à la colère.
N'avez vous jamais entendu ou même dit que la colère est « mauvaise conseillère », qu'elle nous rend « aveugle » , voir même « méchant». Ces mots partent d'une bonne intention et il est évident qu'ils nous ont permis de sauver bon nombre de nos repas de famille, ou de situations susceptibles d'être animées.
En réalité la colère n'est ni bonne ni mauvaise, elle est là pour nous délivrer un message.
ET SI ON ARRETAIT DE VOULOIR FUIR CETTE EMOTION, COMME SI C'ETAIT LA PESTE...
« L'abbé pierre dans une interview sur TRL, en réponse à un journaliste lui disant qu'il semblait être en colère a propos du manque d'efforts consacrés au sans abris, dit :
la colère, mais c'est une vertu ! J'espère bien que vous vous mettrez en colère si, devant vous, l'on bat vos enfants. »
La colère lorsqu'elle est ressentie est un signal d'alarme, qui vient nous éclairer sur le non respect de nos besoins. Cette émotion est là pour nous transmettre un message, qui tant qu'il ne sera pas entendu, reviendra de plus en plus fort.
La colère ne nous rend pas aveugle, mais bien au contraire, elle nous invite à être plus présent à nous même, si tenté que nous prenions le temps de la considérer. D'ailleurs, l'une des clés réside peut être dans cette considération que nous pourrions avoir pour elle. (voir article Accueillir ses émotions en 4 étapes).
Cette émotion nous permet d'y voir plus clair dans la « reconstruction de nos frontières personnelles » avec le reste du monde. En étant plus à l'écoute de notre colère nous sommes d'une certaine manière en protection ainsi qu' en phase avec nos valeurs.
Ce désir de prendre en compte notre colère, nous permettra par état de fait, d'atteindre et d'exceller dans la réalisation de nos objectifs.
Une prise de conscience de sa colère dans certaines situation peut nous permettra d'adopter la bonne attitude pour gérer un conflit. Il n'y a pas de recette magique, mais un accompagnement et des outils adapter, peuvent contribuer à nous libérer de certains de nos comportements.
Joëlle ADOU
coach personnel & professionnel
Sources :
Source : le bon usage de la colère https://www.cairn.info/revue-actualites-en-analyse-transactionnelle-2009-4-page-1.htm#
Youtube : Et tout le monde s'en fou : La colère